Il ya quelques semaines que nous avons commencé un autre projet européen, il s’agit de vieilles maisons. Tous ceux qui me connaissent, bien sûr, sourient maintenant, parce que j’aime les vieilles maisons! C’est une des raisons pour laquelle, nous, Isabell et moi, avons écrit une proposition de projet et fait une demande de financement.
Autrement, les vieilles maisons sont témoins de notre culture et de notre identité. Mais dans le monde d’aujourd’hui, elles sont de moins en moins respectées, on les détruit pour faire de la place à des maisons modernes. Dans certains pays, surtout dans les pays développés, une nouvelle maison est souvent un symbole de statut. En outre, dans la plupart des pays on reçoit plus facilement un prêt pour la construction ou l’achat d’une nouvelle maison que pour l’achat ou pour la restauration d’un bien immobilier ancien. Dans les pays riches de l’occident, les vieilles maisons sont de plus en plus un bien de luxe. En voyageant autour du monde, on trouve beaucoup de vieilles maisons, toutes rénovées d’après les règles d’art. Souvent on trouve des maisons anciennes rénovées à mort (difficile à deviner ou reconnaître leur âge) ou bien des ruines. Les gens qui vivent encore dans les maisons non rénovées, se moquent des gens comme moi, qui apprécient des murs anciens. Ils attentent tout simplement que la maison s’ècroule pour avoir la possibilité de construire une nouvelle maison au même endroit.
C’est parce que les gens ne savent pas comment il faut restaurer à la manière traditionelle et avec du matériel ancien. L’artisanat traditionnel est en train de disparaître, on demande de moins en moins ces services. C’est un peu ironique. D’habitude, les touristes apprécient quelque chose de différent, quelque chose de typique qu’ils rencontrent pendant leurs voyages, ils cherchent des lieux «authentiques» et des services traditionnels.
Dans notre projet, nous voulons enregistrer l’histoire complexe des maisons anciennes, l’architecture, la construction, l’histoire sociale (qui a construit et qui a vécu dans cette maison), les matériaux utilisés.
En étant sept pays européens impliqués, nous allons commencer à créer une base de données de l’architecture vernaculaire. Et le plus intéressant, c’est que nous voulons faire participer des experts pour qu’ils expliquent comment utiliser les “anciens” matériaux et comment apprendre des anciennes techniques. A cette façon, nous pouvons soutenir ces artisanats, changer l’avis des gens et réfléchir sur leur milieu et leur histoire.
Et enfin et surtout, nous voulons développer un peu le goût de vivre et de bâtir.
Si vous aimez notre idée, devenez fan ou contactez-nous pour participer.